mercredi 19 août 2009

Du 15 au 18 Août, il y a 40 ans...

Qui n'a jamais rêvé de voyager dans le temps? Assister à la prise de la Bastille, dîner avec Einstein, faire du shopping avec Audrey Hepburn, ça vous tente?
Pour ma part, ce sont les années 60 qui me font kiffer. Tellement d'événements, qu'ils soient politiques, culturels et sociaux se sont produits dans les sixties... Nombre d'entre eux résonnent encore aujourd'hui.
Assister au 1er Festival de Cannes, lever mon poing à côté du Che, soulever les pavés de mai 68, regarder Neil Armstrong en direct à 3h du matin à la télé faire ses pas lunaires, découvrir Hitchcock, Kubrick, Godard, Truffaut, Monroe, Polanski, la Grande Vadrouille, Gabin, James Bond et surtout, surtout, vivre 3 jours hystériques et historiques à Woodstock!

Woodstock c'est : un concentré de la meilleure musique jamais créée (Joe Cocker, Janis Joplin, Santana, Jimi Hendrix, The Who, Creedence Clearwater Revival, Jefferson Airplane, Joan Baez, et bien d'autres monstres de la même trempe), 450 000 personnes prônant l'anti-capitalisme et la paix, marquant l'anti-culture des sixties, la culture hippie et le flower power, le plus grand embouteillage de l'histoire des Etats-Unis, 2 naissances (Bob et Dylan...), une prolongation le 18 août au matin pour non respect de la programmation et un lot d'anecdotes impressionnant :

  • les artistes ont du être amenés par hélicoptère de l'US Army, compte tenu des kilomètres de bouchon,

  • 3 personnes ont soutenu Janis Joplin jusqu'à la scène en raison de ses doses d'héroïne, de téquila et de vodka,
  • Freedom, la célèbre chanson de Richie Havens et emblème du festival, est en fait une improvisation totale. Pas mal!
  • Ce fut la pire prestation des Greatful dead qui, à cause des intempéries, ne pouvaient jouer de leur instrument sans se prendre une châtaigne!
  • Roger Daltrey des Who : "Quand on en avait marre d'attendre, on se retirait dans un Holiday Inn à quelques kilomètres. Tout le monde se retrouvait là : Hendrix, le Dead, Joe Cocker. On jouait au poker en attendant notre tour. Ceux qui partaient ne revenaient jamais. C'était très inquiètant!"

Bien sûr vous me direz "oui mais c'était une opération à but lucratif à la base, pas bien". Oui, bien sûr... vous dirai-je... Mais bon, qu'est ce qui ne l'est pas (malheureusement) de nos jours? Une organisation comme ça a un coût, évidemment et puis, ils ont finit par les enlever ces foutues barrières! Quoi qu'il en soit, ces 3 jours 1/2 constituent le festival le plus célèbre et le plus impressionnant de toute l'histoire. Et rien que pour ça, Woodstock a le mérite d'être vécu, non?

A défaut d'avoir une DeLorean et un Doc Brown sous le coude pour un ptit retour dans le passé, j'irai voir le 23 septembre prochain le dernier film d'Ang Lee (Brockeback Mountain), "Taking Woodstock" . Ou l'histoire de l'organisation de l'événement musical le plus marquant du 20ème siècle. Avec la participation de notre cher Emile "Into the Wild" Hirsch en prime!

Aaarrgghhh je voulais vous mettre la bande annonce pour vous faire baver un peu plus mais mes compétences de blogueuse sont encore limitées. Je vous invite donc à la regarder sur le net et attendre avec impatience (et moi!) le 23 septembre.

Je vous laisse je vais me repasser les vinyls du festival. Et toc!

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